samedi 4 août 2012


HOMELIE 18ème Dimanche Ordinaire. B Jn 6,24-35
 5 Août 2012.

« Moi, je suis le Pain de la vie : celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim »

Jésus a multiplié les pains, nourrissant une foule nombreuse qui l’avait suivie. A un certain moment, la foule s’aperçoit que Jésus n’est plus là, ni ses disciples non plus. Elle part à sa recherche vers Capharnaüm et Le retrouve sur “l’autre rive”. Que cherche-t-elle ?

     Manifestement, la foule n’a pas compris le signe que Jésus a donné en multipliant les pains après les avoir longuement enseigné. Jésus va donc les inviter « à travailler pour une autre nourriture, non pas une nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle. »

     La foule pose alors une autre question qui va à l’essentiel : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Et Jésus est très clair : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez à Celui qu’Il a envoyé. » Mais là encore, la foule n’est pas prête à mettre sa confiance en Celui qui pourtant l’a enseignée et nourrie : elle demande un signe.

          Jésus va refuser toute manifestation extraordinaire et miraculeuse, qui tendrait à entretenir chez les gens la superstition ou bien, à Le faire reconnaître comme un magicien. Il va seulement rappeler un évènement, le signe de la manne qui était devenu pour le peuple juif le symbole de la proximité de Dieu nourrissant son peuple marchant vers la liberté dans le désert au temps de l’Exode. «Il fit pleuvoir la manne » Chantait le Psaume 77 (78) de notre Messe de ce Dimanche « Vous aurez du pain à satiété » entendions-nous dans la 1ère Lecture.
 Oui, mais pour reconnaître ce don de la manne comme don de Dieu, il faut la foi. Croire, n’est-ce pas reconnaître que Dieu est un Père qui veille sur nous et qu’en conséquence toutes les manifestations de sa création sont manifestations de son amour pour nous.
    
Pour reconnaître les dons de Dieu qui » pleuvent » sur nous, il faut passer sur l’autre rive, celle de la foi. Allons-nous « croire en l’Envoyé de Dieu, ce pain de Dieu qui descend du ciel et donne la vie au monde ?».

Ce temps estival est propice à nous poser chacun la question :
·      Pour quel pain périssable cours-tu donc toute l’année durant ?
·      Partages-tu ton pain en ce temps de crise aiguë ?
·      Annonces-tu à tes frères le Christ Pain de Vie ? Par une écoute attentive qui leur redonne vie et courage ; par le témoignage de ta fidélité à l’Eucharistie dans des milieux indifférents ou même hostiles ; par l’adoration du Christ présent au tabernacle ?

Demandons à l’Esprit Saint de fortifier notre foi et d’éveiller notre regard sur les personnes et les évènements qui nous arrivent pour accueillir Celui que le Père à envoyé. « Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif »
    
AMEN !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire