lundi 29 octobre 2012

HOMELIE TOUSSAINT. Les Béatitudes ( Mt 5, 1-12a) - Jeudi 1er Novembre 2012.


HOMELIE TOUSSAINT.
Jeudi 1er Novembre 2012.

Les Béatitudes ( Mt 5, 1-12a)

Quel paradoxe entre l’attrait suscité par l’invitation joyeuse de Jésus à être heureux et le défi que lance chaque béatitude au bon sens commun de l’homme ! Vous avez entendu : « Heureux les pauvres, les doux, ceux qui pleurent, les affamés de justice, les miséricordieux… » Mais c’est tout le contraire ! Tous ces gens-là n’intéressent personne et même on les fuirait comme des rabat-joie ou des gêneurs.
Et pourtant, ceux-là même qui les critiquent et s’en moquent sont-ils vraiment heureux ?
Il convient bien sûr de ne pas faire de fausse interprétation sur ces béatitudes et tout d’abord, de les traduire correctement. Pauvre n’est pas opposé à riche, mais à orgueilleux (Pauvre de cœur, mot à mot : « petit de souffle » c'est-à-dire non rempli de soi-même, et donc il y a de la place pour les autres… et pour Dieu ! Toutes les autres béatitudes en découlent mais elles peuvent nous effrayer par leurs exigences.
C’est là que les saints nous sont d’un grand secours à condition de ne pas les prendre d’abord comme des héros, mais comme des femmes et des hommes de foi qui ont fait confiance en écoutant et suivant leur maître et Seigneur Jésus.
Croyez-vous que les François d’Assise, les Vincent de Paul, les mères Teresa, les Charles de Foucault, les Jeanne Jugan ou les curés d’Ars bref tous les bienheureux et les saints aient été au départ des champions de l’Evangile ? Je ne crois pas, mais un jour ou petit à petit, ils ont été touchés par une parole du Christ et ils ont découvert qui était le Père dont parlait si souvent Jésus. Un Père passionnément amoureux des hommes et qui désire que chacun devienne son enfant comme nous le rappelait St Jean dans la deuxième lecture de cette fête. Bien sûr, Le Père compte sur notre concours et ne fait rien sans nous : c’est une question d’amour respectueux. La multitude de ces hommes et de ces femmes que nous dévoilait l’Apocalypse a donc écouté le Fils et mis en œuvre une des béatitudes en l’accomplissant jusqu’au bout.
L’humilité pour Saint François, le curé d’Ars, Sainte Bernadette, la petite Thérèse ; la douceur et la sagesse spirituelle pour Saint François de Salles ; la soif de justice pour Jeanne d’Arc, Marcel Calot, Mgr. Oscar Romero ou l’aumônier allemand Franz Stock ; la miséricorde pour mère Teresa, Jeanne Jugan ou Sr Faustine ; la fidélité dans la persécution pour sr. Edith Stein et sa solidarité avec son peuple d’origine… Vous en nommeriez bien d’autres, canonisés, béatifiés ou en voie de l’être ; peut-être aussi parmi un proche de votre famille ou de vos connaissances qui ont illuminé leur vie par l’humilité, la douceur, la patience, la compassion, la droiture et le pardon. Vous en trouveriez  même parmi les membres d’autres confessions chrétiennes (comme Martin Luther King ou Bonhöffer) ou même encore s’inspirant de l’esprit évangélique, sans être chrétien, comme Gandhi. En chaque témoin, nous pouvons retrouver l’une ou l’autre des Béatitudes proposées par Jésus. Chacune conduit au vrai bonheur, celui d’aimer en vérité et  de rencontrer Dieu, source de cet amour. Et enfin, de devenir son enfant bien-aimé.
C’est en nous engageant sur ce chemin de bonheur que l’Esprit de Dieu transforme notre cœur en venant l’habiter et en combattant contre les forces du mal, comme encore cette multitude de gens vêtus de blanc dont parlait l’Apocalypse et qui était sauvée par Jésus, l’Agneau. Jésus n’a-t-Il pas illustré Lui-même ces Béatitudes tout au long de sa vie ?

En Communion avec Lui et avec tous les saints et bienheureux, choisissons l’une des béatitudes et familiarisons-nous avec l’un ou l’autre de ces aînés dans le Royaume qui l’ont particulièrement bien illustrée en le prenant comme “parrain” ou “marraine”, non seulement comme notre modèle, mais également comme intercesseur, actif auprès du Père dans cette immense Communion des Saints que nous proclamons chaque Dimanche dans notre Credo.
Rendons grâce au Seigneur pour le Trésor spirituel qu’Il nous offre et Bonne Fête à Tous !
        
AMEN !

jeudi 25 octobre 2012

HOMELIE 30ème Dimanche du Temps Ordinaire B. Bartimée Mc 10, 46-52 - 28 Octobre 2012.


HOMELIE 30ème Dimanche du Temps Ordinaire B.
28 Octobre 2012. Mc  10, 46-52

Bartimée, l’aveugle de Jéricho.

Josué  [Jésus et Josué se disent dans la Bible grecque des LXX de la même façon : Yeoshua, « Dieu sauve »] sort de Jéricho : il a traversé la ville et il ne s’est rien passé !  Et pourtant, Jéricho représente le moment fort de l’entrée en Terre Promise, la première ville conquise par les hébreux arrivant d’Egypte après 40 ans de désert. Regardons de plus près.
Tandis que les disciples et une foule nombreuse accompagnent « Jésus de Nazareth », assis au bord du chemin, se tient un homme qui a perdu la vue, Bartimée. Dans l’Evangile de Jean, Jésus rencontre un autre aveugle de naissance et la question de ses disciples est tout de suite de demander : « Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle : lui ou ses parents ? » (Jean 9, 3). Dans la mentalité de ce temps, toute infirmité était considérée comme une punition due à une infidélité à Dieu. Jésus répond de façon radicale : « Ni lui, ni ses parents ! » ouvrant un regard tout autre sur Dieu.
Toujours est-il que Bartimée est exclu de la vie ordinaire, laissé sur la touche. Cependant, s’il ne voit pas, il écoute, en vrai fils d’Israël : « Ecoute Israël… » « Shema Israël… » Deutéronome 6, 4, profession de foi de base de tout israélite, répétée trois fois par jour. Dans sa nuit, n’éprouve-t-il pas un manque profond de communication ? Il est de ceux que désigne la béatitude : « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés » (Matthieu 5, 5) que l’on peut traduire mot à mot : « En marche (levez-vous !) ceux qui sont en deuil (et qui donc vivent un manque profond) : ils auront la Consolation, (c'est-à-dire, le Messie Lui-même) », comme le vieillard Siméon qui attendait la “Consolation d’Israël” : Luc 2, 25.
Un cri jaillit alors de sa poitrine : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » N’est-ce pas là une vraie profession de foi messianique?  La foule ne voit en Jésus que le rabbi guérisseur de Nazareth à qui elle fait honneur. Elle est gênée par les cris de détresse et d’espoir de cet aveugle. Mais lui, de plus en plus fort, clame sa profession de foi et son espoir : « Fils de David, aie pitié de moi ! ». Malgré le brouhaha, Jésus s’arrête : lui aussi sait écouter. Alors la foule change d’attitude : « Bon ! Courage ! Lève-toi, Il t’appelle ! » Et lui rejetant son manteau, se libérant du peu qu’il avait, bondit vers Jésus.
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». Quelle drôle de question ! Mais ne traduit-elle pas toute la délicatesse de Jésus qui demande que nous disions clairement ce que nous désirons, même quand la demande est on ne peut plus naturelle et humaine ?  « Que je recouvre la vue ! » A comprendre au premier comme au second degré : voir, jouir de sa vue, et voir le vrai sens des choses telles que Dieu les voit. « Va, ta foi (cette autre manière de voir à la façon de Dieu) t’a sauvé ». Elle t’a fait entrer dans toute la lumière, Bartimée, à tel point qu’à présent, tu veux suivre ton Sauveur. « Il recouvra la vue et le suivait sur le chemin ».
Jésus quitte Jéricho pour monter à Jérusalem, cœur de la foi. Il va y être acclamée par la foule aux cris de : « Hosanna au Fils de David ! » (Marc 11, 8-10) et les gens jetteront leurs manteaux sur son passage.
         Le chemin de libération du Sauveur commence à Jéricho pour s’achever à Jérusalem, avec, comme pour héraut et premier sauvé, Bartimée. Ce chemin fait appel à la foi qui fait entrer dans la Vie.

ü “Voir” au-delà des apparences, comme Bartimée qui devint son disciple (acolyte dans le texte) et non comme cette foule « suiveuse » qui accompagnait Jésus.
ü Eprouver nos manques pour lui demander de les combler, Lui le Messie, la Consolation d’Israël, le Fils de David.
ü Suivre le nouveau Josué, suivre le libérateur, sur la route alors qu’Il monte à Jérusalem pour passer de ce monde à son Père, de cette terre à la terre promise définitive.

Bartimée : le fils de Timée, dit l’Evangile, mais cela ne nous renseigne pas beaucoup. Et pourtant, Timée, en araméen, désigne l’impur ; celui qui a péché : Bartimée, le “fils de l’impur” ; mais en grec, cela signifie : “Le fils très précieux” !
Ne nous invite-t-il pas à une magnifique conversion ?
AMEN !

vendredi 19 octobre 2012

Quatre Jeunes femmes de Voisins le Bx en mission en 2012-2013


« La Semaine missionnaire mondiale 2012 se tient du 14 au 21 octobre. Son thème est : « Allez, de toutes les nations, faites des disciples ! » (Mt 28, 19) ».
Voici comment, aux quatre coins du monde, quatre jeunes femmes de notre communauté ont choisi de répondre à cet appel du Christ pour cette année. Vous pouvez concrètement les accompagner et les soutenir par votre prière et par courrier électronique.

Claire-Marie BURNIER-FRAMBORET
21 ans, Infirmière diplômée, est partie en Inde le 9 septembre dernier en mission pour 6 mois au service d’une association dans un bidonville de MADRAS. Avant de s’engager dans la vie professionnelle, Claire-Marie a souhaité prendre un temps de réflexion sur elle-même et de découverte d’autres mondes et cultures,  tout en s’engageant dans un service que lui a inspiré l’exemple de plusieurs de ses amis. Son choix s’est porté sur les MEP, Missions Etrangères de Paris, qui envoient des jeunes en Asie dans un esprit évangélique, porté par la prière. La tâche qui lui est confiée est à la fois éducative et curative. Elle doit en effet accompagner les jeunes filles faisant partie de la caste des « intouchables »  qui ne peuvent recevoir une instruction et qui souvent ont été blessées ou même brûlées au visage par de l’acide et qui nécessitent beaucoup de soins.
Elle compte sur nos prières pour la soutenir dans cette mission délicate et pleine d’inconnu.
Adresse : 39, r. Hector Berlioz – Voisins


Cécile LATROBE
24 ans, ergothérapeute, ayant exercé 1an ½, Cécile est partie en mission le 15 septembre pour un an au service d’un centre paramédical recevant quotidiennement une cinquantaine de personnes handicapées dans un bidonville de BOGOTA, en Colombie. Dès le lycée, elle avait le désir de partir dans le cadre d’un service humanitaire « pour se rendre utile ». Mais auparavant, elle voulait acquérir une compétence et elle s’est orientée vers l’ergothérapie, dans le sillage de son père médecin généraliste à Versailles. Ses années de scoutisme et sa fonction de cheftaine ont affermi son désir et elle s’est adressée à FIDESCO, ONG catholique, sur les conseils et à l’exemple d’une amie, Clémence GROSJEAN, vicinoise elle aussi, partie il y a quelques temps au Kenya. Un stage de 2 semaines de formation l’a confirmée dans sa décision et fortifiée dans sa foi. Elle compte sur le soutien de nos prières pour cette mission auprès des handicapés… parlant l’espagnol qu’elle n’a pas appris !
Le Ministère des Affaires Etrangères (30%) et FIDESCO  (à 70%, qui vit des dons de chacun) prennent en charge tous les coûts de sa mission. Vous pouvez parrainer son année de  mission en adressant votre don à :
FIDESCO,  91 boulevard Auguste Blanqui, 75013 Paris 
Si vous le désirez, vous recevrez alors, tous les trois mois, un rapport de mission.
Adresse : 9, r. Turquoise- Voisins



Aude LAPLANE
24 ans, diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de Reims, Aude est partie le 8 octobre pour 13 mois aux Philippines, sur l’île NEGROS Oriental, dans la petite ville de DUMAGUETE, au bord de la mer de Bohol. Elle a préféré partir avant de s’engager dans le monde du travail pour éviter des ruptures trop importantes. Forte de ses 10 années de scoutisme et une de cheftaine, elle s’est adressée à l’Association « Enfants du Mékong » dont elle connaissait l’existence dans son entourage. Après une formation de 7 jours et 3 entretiens, elle a été retenue avec 50 jeunes parmi  500 candidats. L’Association lui a confié la responsabilité d’un Foyer mixte de 18 étudiants (40 l’an prochain). Sa tâche consiste d’une part à aider et soutenir dans leurs études et leur insertion professionnelle les jeunes du Foyer de 18 à 23 ans, d’autre part à organiser des activités à but culturel, formateur  (vie affective…) et ludique. Par ailleurs, elle assure un suivi des étudiants auprès des familles qui parfois ont tendance à vouloir récupérer leurs enfants pour des tâches immédiatement lucratives. Elle suit également d’autres étudiants externes avec les mêmes objectifs.
Travaillant avec les délégués locaux ainsi qu’avec les responsables français de l’Association qui viennent visiter régulièrement les 15 « bambous », travaillant aux Philippines, volontaires bénévoles (qui plient mais ne rompent pas !),  elle publiera régulièrement une feuille de nouvelles.
Adresse : 15 r Etang,  78960 VOISINS LE BRETONNEUX


Marie-Alix MONTHUIS
25 ans, infirmière diplômée,  Marie-Alix a travaillé 3 ans en gériatrie et en neu­rolo­gie à l’hôpital St Joseph, puis en chirurgie à la clinique St Jean de Dieu à Paris. Elle part  le 1er Octobre pour 8 mois à JERUSALEM au service de personnes poly­handicapées adultes de l’Hospice des Sœurs de la Charité. Ayant fait du scou­tisme, elle a fait partie à Paris d’un groupe EVEN (il y en a un également sur notre doyenné, voir tract « Formations »). C’est à la suite d’un pèlerinage en Terre Sainte avec ce groupe, accompagné par le P. Leproux, et au contact d’amis, l’un séminariste en stage au patriarcat latin de Jérusalem, l’autre infirmière à l’hôpital St Louis de Jérusalem,  qu’elle choisit cette destination pour le service de grands pauvres, pour l’attrait de cette ville et par désir de creuser la Parole de Dieu. Cette année sera pour elle l’occasion d’une pause dans sa vie en vivant cette expérience qui promet d’être riche !



Adresse : 6, rue du Pré sous la ferme, 78960 VOISINS-le-Bx
PRIÈRE DE LA SEMAINE MISSIONNAIRE MONDIALE 2012
Tu nous mets en route Seigneur, Toi le compagnon des disciples d’Emmaüs.
Tu les rejoins et leur expliques le sens des Écritures.
Viens nous révéler ton Visage et réchauffer nos cœurs à la lumière des Écritures.
Donne-nous de Te reconnaître à la fraction du pain.
Tu nous appelles à témoigner de Toi qui es vivant,
afin que tous reçoivent la vie en abondance.
Renouvelle en chacun de nous l’ardeur missionnaire
pour rencontrer nos frères les plus proches comme les plus lointains.
Inspire-nous des engagements concrets auprès des petits qui sont tes frères.
Ouvre-nous à ton Royaume de Justice et de Paix.
Rends nos communautés plus fraternelles.
Suscite en elles des pasteurs et des baptisés selon ton cœur.
Donne-nous l’Esprit dont tu as comblé tant de saints.
Confie-nous à Marie pour servir la mission de ton Église.
Dans toutes les nations, fais se lever aujourd’hui des disciples,
témoins de Ta Bonne Nouvelle, Amen.
 

HOMELIE 28ème Dimanche Ordinaire B. Mc 10,35-45 21.10.2012


HOMELIE 28ème Dimanche Ordinaire B. Mc 10,35-45
21.10.2012

Demande des fils de Zébédée

L’Evangile de ce Dimanche est à la fois pittoresque et bien révélateur. Pittoresque car il met en scène deux disciples qui composaient avec deux autres frères, Pierre et André, le noyau dur des Apôtres de Jésus. Il les a appelés à être témoins de la résurrection de la fille de Jaïre : Mc 5,37 ; de sa Transfiguration : Mc 9,2 ; de ses pleurs sur Jérusalem « qui n’a pas connu le temps où elle a été visité » : Mc 13,3 enfin de son Agonie : Mc 14,33.
« Fils de Zébédée », quelle belle appellation ! Elle vient de l’hébreu « Ze-badyahu » qui signifie « Cadeau de Dieu » ! Et en effet, ne croyons pas trop vite qu’ils aient été plus ambitieux que les autres apôtres qui s’indignèrent de leur démarche. N’ont-ils pas  tout quitté pour suivre Jésus ? Ils avaient pourtant une belle place auprès de leur père Zébédée, patron d’une pêcherie florissante. S’ils demandent à être l’un à droite, l’autre à gauche de Jésus, n’est-ce pas pour rester tout près de Lui ? D’ailleurs, Jésus ne les blâme pas, ni ne se fâche : Il les invite à Le suivre sur le chemin difficile de Sa Passion et de Sa Mort où « Il boira Lui-même la coupe jusqu’à la lie ».
         Jésus livre alors son message essentiel, celui qui nous révèle Dieu tel qu’Il est. « Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude ». Le mot « rançon » est souvent mal compris. J’emprunte à Marie-Noëlle Thabut le commentaire suivant : « Aujourd'hui, quand nous entendons le mot rançon, c'est dans le contexte d'une prise d'otage, il s'agit de payer la somme exigée par les ravisseurs, seul moyen d'obtenir la libération du prisonnier. Le mot « rançon » désigne le montant de la somme à verser... Tandis qu'à l'époque du Christ, au contraire, le mot « rançon » signifiait la libération, c'est-à-dire la seule chose importante en définitive. Le mot grec qui a été traduit par rançon (Lutron) est dérivé du verbe Luw) qui signifie « délier, détacher, délivrer…Dieu est libérateur »                 
 [http://www.eglise.catholique.fr/foi-et- vie chretienne/
 commentaires-de-marie-noelle-thabut.html]
        
Rester près de Jésus et porter son message comme l’ont fait Jacques et Jean, c’est devenir « serviteur » comme le maître, donné à fond, « jusqu’au bout ». (L’Evangile utilise également le mot « esclave »). Seuls ceux qui ont vécu et vivent aujourd’hui cela ont été ou deviennent vraiment « missionnaires ».
         Tels sont  mères Teresa, sr Emmanuelle, le P. Ceyrac et le P. Jacques BERTHIEU, 21 ans missionnaires à Madagascar, martyrisé le 8 juin 1896, que Benoît XVI canonisera  aujourd’hui. Et tant d’autres, consacrés ou laïcs, qui souvent au prix de leur vie, ont vécu ou vivent l’Evangile et l’ont annoncé ou l’annoncent sans volonté de dominer ou de coloniser. Tous et chacun d’entre nous, dans des situations très diverses : parents, éducateurs, enseignants, catéchistes, animateurs d’Aumônerie ou de parcours ALPHA, membres de Communauté Nouvelle, mais aussi engagés et bénévoles dans un service caritatif ou auprès de malades ou personnes âgées, nous avons à vivre en serviteur avec ce « cocktail missionnaire » fait de respect, bienveillance, accueil, patience, vigilance et courage, priant sans cesse l’Esprit Saint.
         Prions Le les uns pour les autres ; pour les missionnaires au loin ou tout près de nous, en particulier pour nos quatre jeunes femmes parties aux quatre coin du monde.
         Mgr. Olivier SCMITTHAEUSLER, vicaire apostolique de Phnom Penh, au Cambodge, s’exprimait ainsi cette semaine au Synode des évêques à Rome : « Faisons vivre une Eglise qui touche le cœur, qui est hospitalière, joyeuse et qui prie »
        
AMEN !