vendredi 25 décembre 2015

HOMELIE Nuit de NOËL- C. 24 Décembre 2015 – Lc 2,1-14



HOMELIE Nuit de NOËL- C.  24  Décembre 2015 – Lc 2,1-14
           
         Nous venons de chanter à pleine voix : « Gloria in excelsis Deo ! ». Lc 2,14. Savez-vous ce que cela veut dire ?  C’est du latin : cela veut dire : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! ». La troupe céleste des anges rend gloire à Dieu parce qu’il a fait quelque chose d’admirable, de merveilleux. Lui, le Créateur du ciel et de la terre, de tous les univers, aime tous les hommes. Il a demandé aux anges de leur annoncer une bonne nouvelle.
Quelle est cette bonne nouvelle ? « Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur »
Un Sauveur ? De quoi nous sauve-t-il ? Il nous sauve, nous libère de tout ce qui est mauvais, méchant, égoïste, violent parfois dans nos cœurs et dans le cœur de tous les hommes.
Il est Le Christ : mot grec qui veut dire « Oint », frotté avec de l’huile sacrée, comme on le fait pour les rois. Il est Roi
Il est Seigneur : titre réservé à Dieu seul.
Et comment les bergers vont-ils le reconnaître ? «Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».
La bonne nouvelle, c’est donc un bébé, mais pas n’importe lequel ! Ça vaut le coup d’aller le voir ; mais où « crèche-t-il ? » Ah oui, je parle un peu familièrement, mais tout le monde comprend, j’espère : d’ailleurs le mot est dans le dictionnaire. (Et dire que certains ne veulent plus entendre parler de crèche, sauf pour l’endroit où les parents qui travaillent peuvent faire garder leur enfant). Bref, le bébé est dans une étable parce que, avec le recensement, il y avait tellement de monde dans la salle commune que Marie ne pouvait pas mettre au monde son enfant au milieu de tous.
Quand les bergers arrivent à la crèche, que voient-ils ? Marie, Joseph, sans doute un bœuf et un âne et le petit emmailloté
et couché dans une mangeoire : ça alors ! C’est lui le Sauveur, le Roi, Dieu ? Eh bien oui, ce petit est Dieu : ils ne s’y attendaient pas. Nous, nous sommes plutôt habitués à le voir ainsi dans nos crèches : alors quand nous le verrons dans nos crèches, faisons silence et regardons ce que Dieu a fait encore pour nous parce qu’il nous aime : c’est étonnant, extraordinaire, mystérieux et tellement beau !
Mais alors, comment ce petit d’homme est-il notre Sauveur, notre Roi, notre Dieu ?
Dites, quelle est la première chose que ce petit a faite en naissant ? Il a crié ! Comme tous les nouveau-nés, (pour que l’air entre dans ses petits poumons et qu’il montre qu’il est bien vivant). Plus tard, quand il sera devenu un homme, il passera sa vie à écouter les cris des hommes et des femmes qui souffrent : il sera ému et même pleurera avec eux ; il les guérira ; il leur parlera ; il pardonnera à ceux qui se repentent d’avoir fait du mal. Et puis, juste avant de mourir sur la croix, il criera encore en disant : « Père, entre tes mains je remets mon esprit » Entre ses deux cris, de Noël au Vendredi Saint, c’est tout son amour pour nous qui s’est manifesté et qui triomphera par la Résurrection, à Pâques
Mais revenons à la crèche : je pense qu’après avoir crié, le bébé a dû sourire à sa maman et son papa qui le regardaient avec tendresse et amour. Les anges avaient bien dit aux bergers qu’ils ne devaient pas avoir peur. Nous non plus, nous n’avons pas peur de ce Dieu qui s’est fait petit enfant. Et au fait, comment s’appelle-t-Il ? Jésus, qui veut dire « Dieu sauve » et Emmanuel, qui veut dire : « Dieu avec nous ».
Aujourd’hui, Dieu est encore avec nous, et Il nous sauve. Jésus nous parle et ses paroles et ses gestes, nous pouvons les retrouver à la Messe, au catéchisme ou dans les Evangiles. Mais chose plus étonnante encore, il nous a laissé un signe de sa présence ; le pain-hostie partagé avec tous ceux qui croient en Lui et veulent le suivre pour aller vers le Père.
Saint Bernard, un moine du Moyen Age, disait en s’émerveillant :
« Mon Dieu, quand je te vois grand, je t’adore ;
Quand je te vois si petit, je t’aime »

Joyeux et Saint Noël !

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