jeudi 31 mars 2022

HOMELIE 5ème Dimanche Carême C "Jésus et la femme adultère" - Jn 8, 1-11 – 3 Avril 2022

 

HOMÉLIE  5ème  Dimanche Carême C   Jn 8, 1-11

3 Avril 2022

 

Jésus et la femme adultère

 

      En ce temps de préparation à Pâques, l’Église demande à ses fidèles, sous peine de négligence grave, de se confesser au moins une fois par an et de préférence en ce temps précédant Pâques. Mais qu’est-ce que "la confession" ?

  • ·         La confession, c’est d’abord, se confier à quelqu’un : « Je vais vous faire une confession… » C’est plus couramment, déclarer ses péchés à un prêtre (ou pour un prêtre, "entendre en confession").
  • ·         La Confession, c’est aussi avouer, reconnaître des aspects de sa vie : « Les Confessions de St Augustin » ou de Rousseau.
  • ·         Enfin, le mot désigne aussi la foi proclamée, quelle qu’elle soit : "Des gens de toutes confessions". Il désigne encore la liste des articles qui servent à déclarer sa foi : "La Confession d’Augsbourg" que les protestants d’Allemagne présentèrent à Charles Quint, et bien sûr, la Confession de foi que les chrétiens ont définie après plusieurs Conciles et que nous proclamons chaque Dimanche, le "Credo".

 L’Évangile d’aujourd’hui va nous révéler son amour infini et respectueux pour chacun de nous. 

Jésus, assis, enseigne dans l’enceinte du Temple de Jérusalem. Les scribes et les pharisiens viennent l’interrompre pour Lui demander son avis sur un cas concret : une femme prise en flagrant délit d’adultère. Pourquoi donc lui demander son avis ? La Loi de Moïse est claire : « Quand un homme commet l’adultère avec la femme de son prochain, ils seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère » Lv 20,10. (Mais, d’ailleurs, où donc est son partenaire ? Pourquoi ne l’avoir pas amené lui aussi ? )

En fait, les scribes et les pharisiens veulent mettre Jésus à l’épreuve. Il s’agit ni plus ni moins que de Lui tendre un piège. Si Il dit : « Lapidez-la ! » : Où donc est la grande miséricorde de Dieu que Jésus ne cesse de révéler au peuple dans ses enseignements. Si par contre, Il ne la condamne pas, il serait accusé de juif infidèle à la Loi, voire de complice de l’acte d’adultère qui détruit tant de couples et de familles.  

Que fait alors Jésus ? Il ne répond pas. Il se baisse et écrit du doigt sur la terre, semblant fuir l’affrontement avec ses adversaires. Ceux-ci insistent ; Il se redresse alors et, pour toute sentence, leur répond : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre » Et se baissant de nouveau, Il se remet à écrire.

Quelle merveilleuse pédagogie ! Les accusateurs malveillants sont renvoyés à eux-mêmes, invités à se mettre, devant le seul juge, Dieu Lui-même, pécheurs eux-mêmes comme la femme adultère. Et ils semblent comprendre, car ils quittent la scène en commençant par les plus âgés : serait-ce parce que plus pécheurs ou parce que plus sages ? Ou peut-être les deux à la fois !

Jésus reste enfin seul avec la femme. Il se relève : « Où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » Constat du vide, de l’absence d’accusateurs : « Personne, Seigneur » - « Moi, non plus, je ne te condamne pas » Dieu non plus ne condamne pas. Mais Il fait plus encore : «  Va ! A partir de maintenant, ne pèche plus ! ».

Jésus, comme Dieu son Père, aime le pécheur ; par contre, Il condamne fermement le péché !

La démarche de Pénitence et Réconciliation nous invite d’abord à renoncer à tout jugement qui condamnerait qui que ce soit. Puis à nous tenir humblement mais avec grande confiance devant Le Seigneur, avec nos faiblesses, notre péché, pour être remis dans la grandeur de notre vocation d’enfant de Dieu qui est d’aimer comme Lui nous aime. En mettant notre confiance et notre joie dans cette démarche de pénitence et de réconciliation, nous “confessons” l’amour de Dieu qui nous régénère dans la grâce de notre Baptême et nous nous entendons dire : «  Va, à partir de maintenant, ne pèche plus ».

Cette grâce du pardon, elle a été donnée par Jésus Lui-même aux Apôtres au soir de Pâque (Jn 20,19-23) et elle nous est transmise aujourd’hui encore à travers le sacrement de Pénitence et Réconciliation. Confessons-nous donc dans la joie et la confiance dans le Sauveur vivant ressuscité.

 Bonne préparation à Pâques !  

AMEN !

mercredi 23 mars 2022

HOMÉLIE 4ème Dimanche Carême C - "Le Père prodigue" -Luc 15, 1-32. 6 Mars 2016

 

HOMÉLIE  4ème  Dimanche Carême C -  Luc 15, 1-32.

6 Mars 2016

 

Le Père prodigue

 

Quel est ce père qui accepte de donner son héritage à un fils qui veut le quitter et qui sans doute ne reviendra jamais ? D’habitude, un héritage, çà se reçoit quand le père est mort ! Mais ici, il est bien vivant !

Ce père a deux fils, aux caractères diamétralement opposés  mais qui ont un point commun : l’un comme l’autre n’ont guère de véritable amour pour lui. Le cadet est égoïste et jouisseur : s’il revient, c’est pour une motivation terre à terre : trouver à manger. L’aîné est l’enfant sage, fier de sa bonne conduite, jaloux : il n’a avec son père qu’une relation de « donnant- donnant ».

Que va faire ce père ?

Au cadet, il le laisse partir, faire son expérience mais l’attend. Lorsqu’il revient, il est saisi aux entrailles et le rétablit comme fils dans ses droits : ce pardon ouvre la porte de la vie, fait entrer dans le mystère de l’amour total. Le cadet devient libre, parce qu’il fait l’expérience de la gratuité de l’amour, le passage de la mort à la vie : « Mon fils que voila était mort et il est revenu à la vie ! »

Au fils ainé, le père manifeste tout autant sa tendresse : il sort à sa rencontre, il veut le délivrer de son attitude servile et utilitaire qui lui vaut de revendiquer des droits, mais aussi, d’être effroyablement jaloux, coléreux et enfermé sur lui-même : « Toi mon enfant, tu es toujours avec moi ! Et tout ce qui est à moi est à toi ! »

Ce père incroyable, c’est Dieu Lui-même. C’est Jésus, son Fils qui nous en parle parce que seul Lui Le connaît bien.

Il nous le présente ainsi parce que dans notre cœur ou dans notre tête, nous avons bien souvent des images de Dieu à la ressemblance de ce que nous voyons chez les hommes. Dieu nous “juge” ; Dieu nous “punit”. Ce sont des images fausses du Dieu de Jésus. Ce n’est pas compliqué : Dieu est comme Jésus. D’ailleurs, un jour, un des ses disciples, Philippe, lui demande : « Montre-nous le Père et cela nous serons suffit ! – Jésus lui dit : “Il y a si longtemps que Je suis avec vous  et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père… » Jn 14, 8-9.

Ce Dieu, n’est-Il pas le Père "Prodigue" , qui rend à chacun dignité et liberté : par sa parole, par son regard, son émotion. Il nous l’a révélé par son Fils « qui est sorti » pour être « identifié au péché des hommes », donner sa vie et nous faire entrer dans sa maison, réconciliés avec Lui, avec nos frères et avec nous-mêmes.

Qui ne se retrouvera pas, peu ou prou, dans ces portraits des fils ?  L’aîné apparemment vertueux, fidèle mais à l’étroit, aliéné. Le cadet, tout autant aliéné, égoïste, jouisseur, se perdant dans ses désirs jamais satisfaits. Mais Dieu ne leur en tient pas rigueur. Il veut retrouver ses enfants et qu’ils vivent ! Il ne cesse de leur ouvrir ses bras.

Oui, en cette période de scrutin qui achemine les catéchumènes vers le Baptême, nous pouvons en toute confiance professer notre foi en ce Dieu tout-puissant, mais de la seule  toute-puissance de l’Amour et nous entendre dire chacun : « Toi mon enfant… ! ». Répondons à cet appel pressant et affectueux ; retrouvons la joie de Lui ouvrir nos cœurs pour entrer dans son amour gratuit et sans mesure pour « être toujours avec eux, Père, Fils et Esprit Saint ».

AMEN !

mercredi 16 mars 2022

HOMÉLIE 3ème Dimanche Carême C -"Des faits divers qui appellent à la conversion" Luc 13, 1-9 – 19 mars 2022

 

HOMÉLIE  3ème  Dimanche Carême C Luc 13, 1-9

19 mars 2022

 

Des faits divers qui appellent à la conversion :

Mais quelle conversion ?

 

On vient rapporter à Jésus l’événement tragique des Galiléens massacrés par les soldats de Pilate, tandis qu’ils offraient un sacrifice. Jésus pose alors à ses auditeurs la question : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient plus pécheurs que tous les autres… ? » Et il fait aussitôt allusion à un autre événement tragique, celui de la tour de Siloë qui s’est écroulée entraînant la mort de dix-huit habitants de Jérusalem. St Luc est le seul évangéliste à relater cet épisode de la vie de Jésus. Sans doute, parce que, Luc, grec, originaire d’un monde païen où les dieux étaient pourvoyeurs de bienfaits, tout malheur était considéré comme une malédiction de leur part. Les juifs, comme les Apôtres n’étaient pas étrangers à cette manière de penser, qui attribuait toute maladie ou malheur à un péché commis par celui qui en était atteint ou même son entourage. Cela nous est relaté par St Jean, dans le récit de la guérison de l’aveugle-né, où surgit la question des Apôtres : « Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle, lui ou ses parents ? ».(Jn 9,2). « Ni lui, ni ses parents ! » Répondra Jésus.

Quelle représentation ont-ils de Dieu ? Un juge qui rétribue de façon implacable ? Ces malheurs ne sont-ils pas le fait de châtiments divins qui tombent sur des pécheurs ? Et le fait d’en être épargnés eux-mêmes ne les rassure-il pas sur leur propre “justice” ?

 

Ces tragédies rejoignent l’innombrable série des catastrophes rapportées par les médias pour lesquelles beaucoup cherchent des explications. Et lorsqu’ils n’en trouvent pas, ils sont tentés de mettre Dieu en cause : soit qu’Il punit, soit qu’Il ne nous aime pas ou qu’Il n’existe pas !

La pensée de Jésus est totalement autre. Il n’y a pas de lien direct de la part de Dieu entre le malheur et le péché : non ! Les Galiléens massacrés n’étaient pas plus pécheurs que les autres Galiléens ! Non ! Les habitants morts à Jérusalem sous la tour de Siloë n’étaient pas plus coupables que les autres habitants de Jérusalem ! Par contre, ces événements sont pour  Jésus une invitation pressante à se convertir : mais que faut-il convertir ?

La parabole du figuier qui ne donne pas de fruit va nous éclairer. Raisonnablement, un arbre qui ne donne pas de fruit au bout de trois ans épuise le sol et n’est bon qu’à être coupé. Quelqu’un de pécheur et qui ne se repent pas, doit être éliminé d’une façon ou d’une autre, semblent sous-entendre les gens rapporteurs du massacre des Galiléens par Pilate. Alors, à travers l’image de ce vigneron qui réclame un délai pour ce figuier, Dieu est tout à la différence de ce propriétaire impatient, qui exige des fruits. En effet, pour Jésus, il en est tout autrement : « Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive… » (Ézéchiel 18, 23). Lui sait attendre patiemment que le pécheur change, et Il lui apporte ce qu’il lui faut, espérant qu’il pourra se transformer et porter du fruit

« Si vous ne vous convertissez pas… » Quelle conversion faut-il donc faire ? N’est-ce pas celle qui porte sur notre image de Dieu ? Ne faut-il pas changer notre représentation d’un Dieu punisseur en un Dieu tel que le Psaume 102 de ce Dimanche nous le présente « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » et tel que Jésus nous le manifeste jusque sur la Croix, pardonnant à ses ennemis et accueillant le bon larron ? Sinon, nous mourrons spirituellement, comme cette part d’humanité qui ne fait pas confiance à Dieu et le rejette en déformant ce qu’Il est et ses desseins bienveillants pour elle. Voilà ce qu’il nous faut convertir : une fausse image de Dieu, fabriquée par nos manières toutes humaines de voir les choses et les êtres.

 

Il est vrai que les malheurs peuvent ébranler notre foi en Lui : en fait, ils pourraient nous aider à détruire l’image païenne, que nous avons toujours au fond de nous-mêmes, celle, séduisante, d’un dieu pourvoyeur inlassable de bienfaits, qui est la solution à tous nos problèmes, souffrances et malheurs. Comment se présente-t-Il à Moïse ? Il voit, Il entend et connaît les souffrances de son peuple (Exode 3,7) et Il l’accompagne : Il est résolument avec nous contre tout mal, Lui qui n’est qu’amour. Jésus ne donne pas de réponse au mystère du mal : il demande simplement que nous reconnaissions que les événements tragiques nous échappent bien souvent et que nous n’en sommes pas les maîtres ; il nous invite à les traverser sans jamais en attribuer la cause à Dieu et sans perdre confiance en son Amour infini. Plus encore : Il est avec nous pour les traverser comme Il l’a promis à ses Apôtres en les quittant. (Mt 28,20)

 

Alors, plutôt que de s’en prendre à Dieu, offrons-lui nos mains, la générosité de nos cœurs et l’intelligence à trouver des solutions et des moyens pour aider ceux qui souffrent et être Sa Présence à côté d’eux. 

AMEN !

jeudi 10 mars 2022

HOMÉLIE 2° Dim. Carême C - "La Transfiguration" - Lc 9,28b-36 - 13 Mars 2022

 

HOMÉLIE 2° Dim. Carême  C « La Transfiguration » - Lc 9,28b-36

13 Mars 2022

 

 « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le »

En ce temps-là… C’est la façon habituelle d’introduire un passage d’Évangile dans nos liturgies du dimanche, une manière de dire que les paroles d’Évangile, bien que situées dans le temps, ont une vocation intemporelle et donc sont valables pour nous aujourd’hui.

    Mais dans l’évangile de St Luc, d’où ce passage est extrait, il commence par : « Or environ huit jours après ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques… » Quelles étaient donc ces paroles ? Je vous les résume. Pierre, à la question de Jésus « Pour vous, qui suis-je ? » répond : « Tu es le Messie de Dieu ». Pierre, dans sa foi toute nouvelle, avait “vu”, au-delà des apparences, qui était Jésus. Mais aussitôt après, lorsqu’Il leur annonce sa Passion, sa mort sur la Croix et sa Résurrection, Pierre ne comprend plus. Alors Jésus choisit ces trois disciples que l’on retrouvera plus tard, non plus sur une montagne, mais au pied du Mont des oliviers, à Gethsémani, cette fois-ci, non pour une Transfiguration mais pour une “défiguration”, celle de son agonie. Mais grâce au témoignage de ces trois Apôtres, nous pouvons à notre tour découvrir Jésus tel qu’Il est réellement.

        L’événement advient alors que Jésus prie: « Son visage apparut  autre » Il faudrait traduire par « l’autre », car le mot est utilisé en parlant de deux réalités : c’est un dual (“étèron” et non “allon” qui signifie : autre, différent). Alors, quel peut être l’autre visage du Christ ? Les Apôtres connaissaient son visage humain : ils contemplent à présent son visage divin. Son vêtement est brillant comme l’éclair et ils voient la “gloire” de Jésus, images symboliques attribuées à Dieu.

        Mais ils voient aussi deux personnages de l’Histoire du peuple de Dieu : Moïse, qui a reçu la Loi, la Torah, hrwt, enseignement contenant les volontés divines ; et Élie, qui fut le grand prophète, rappelant sans cesse les exigences de cette Torah de l’Alliance ; tous les deux ayant vécu bien des siècles auparavant. Et tous les deux s’étant rendus au Sinaï, où Dieu leur a parlé et tous les deux, morts dans des circonstances particulières : Moïse, face à la Terre Promise, et dont on n’a jamais retrouvé le tombeau, précise la Bible (Dt 34,6); et Élie, enlevé au ciel sur un char de feu (2 R 6,11). Ils sont les deux témoins de la mission et de la véritable identité de Jésus en continuité avec la Première Alliance.

         De quoi parlent Moïse et Élie avec Jésus ? « De son Exode qui allait s’accomplir à Jérusalem ». Exode du grec, “sortie, départ”. Son Exode sera la Passion et la sortie de cette vie, la mort que Jésus vient d’annoncer huit jours avant à ses Apôtres. Pierre  ne veut pas que cette vue du Christ transfiguré s’arrête ; il veut rester dans cette situation extraordinaire ; il a du mal à quitter sa vision "selon les choses de la terre" pour devenir "citoyens du ciel" écrivait St Paul aux Philippiens (Ph 3,18 - 2ème lecture de ce dimanche) : « Faisons trois tentes » : Il ne s’agit pas de faire du camping sauvage mais  les tentes ne rappellent-elles pas celles du peuple de Dieu dans son Exode, au désert ? N’est-ce pas dans la Tente de la Réunion où se trouvait l’Arche d’Alliance et les tables de la Loi que Dieu rencontrait Moïse et son peuple ? Et Dieu manifestait sa présence par « la nuée qui la couvrait de son ombre ». (Ex33, 7-10 ; 40,34-35). D’ailleurs, il est très probable que la scène se passe au moment de la Fête des Tentes, Soukkot, fête juive à l'automne où l'on récoltait les fruits et où tombaient les premières pluies attendues depuis six mois. Pendant huit jours, les juifs célébraient alors dans la joie le don de la Torah.

        Mais quelle est à présent notre Torah ?

N’est-ce pas Jésus Lui-même qui, à présent, nous conduit à Dieu par son Enseignement et sa Vie ? Il est :     

  • Celui qu’une voix céleste, celle de son Père, nous invite à découvrir comme le Fils qu’Il a choisi, Dieu lui-même.  
  • Celui que nous sommes invités à accueillir et à garder dans notre cœur en l’écoutant. 
  • Celui que nous sommes invités à révéler autour de nous, après être redescendu de la montagne où nous sommes venus l’écouter et goûter sa présence, au-delà des apparences.

Voilà comment nos Messes dominicales peuvent être des “montagnes de Transfiguration”, à condition de les voir au-delà des apparences, dans la foi aux signes que Jésus Lui-même nous a laissés : sa Parole, le Pain de la Vie, la coupe de son sang et la Communauté d’Église, son Corps, rassemblé en son Nom et tous les plus petits d’entre les siens qu’Il nous presse de rencontrer pour les secourir.

AMEN !