DIMANCHE
DES RAMEAUX
ENTREE
MESSIANIQUE DU SEIGNEUR A JERUSALEM –
Frères et sœurs bien aimés,
Pendant 40 jours, nous avons préparé nos cœurs
par le prière, la pénitence et le partage ;
Et nous voici rassemblés au début de la Semaine Sainte
pour commencer avec toute l’Eglise
la célébration du Mystère
Pascal.
Aujourd’hui, le Christ entre à Jérusalem, la Ville Sainte,
où Il va mourir et
ressusciter.
Pour accueillir “Celui qui vient au Nom du Seigneur",
les gens de Jérusalem l’accueillent en le saluant avec des rameaux.
Ces rameaux de feuillage toujours verts
veulent nous rappeler que la vie ne
finit pas.
Ils évoquent la puissance de
l’Amour de Jésus
et sa victoire sur la mort et sa résurrection.
Homélie après L'Évangile de
l’entrée de Jésus dans Jérusalem Lc 19,28-40
Jésus
demande à ses disciples d’aller chercher un petit âne. Pourquoi ? Le
prophète Zacharie avait prédit que le roi d’Israël viendrait à Jérusalem « juste
et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon tout jeune » (Za 9,9). Jésus non
seulement accomplit l’Ecriture, mais se montre plein d’amour pour son
peuple : Il ne monte pas sur un cheval qui était un animal puissant,
réservé à la guerre, mais sur un âne qui est un animal doux, humble, fidèle,
robuste, qui ne fait jamais de mal aux enfants. Les propriétaires de l’âne le
comprennent très bien et ils le prêtent
volontiers au Seigneur.
HOMELIE Dimanche des Rameaux et de la Passion. C
Lc 22,14-23,56 – 18 Avril 2019 –
Le “bon larron”
Face à la dérision des
chefs “du politiquement et religieusement correct” de l’époque, devant la
soldatesque qui se moque de lui et du malfaiteur qui l’injurie, Jésus reste silencieux. N’est-il pas uni à toutes les victimes de la
dérision, du déni ou de la violence politique ou médiatique, persécutées parce
qu’elles cherchent la justice, le partage des biens et ressources entre tous,
le respect de la nature, de la vie ou de toute foi religieuse ?
Les ennemis de Jésus
le somment de se “sauver Lui-même”, autrement dit, ils le mettent au
défi de démontrer sa toute-puissance divine à laquelle, évidemment, ils ne
croient pas. Jusqu’au bout, ils se sont trompés de
dieu.
L’autre malfaiteur
vient-il à reconnaître ses torts et à s’adresser à Jésus, lui demandant de “se souvenir
de lui lorsqu’il viendra inaugurer son Règne” que Jésus lui répond aussitôt : “Aujourd’hui,
avec moi, tu seras dans le Paradis”. Le salut est donné dès que nous
reconnaissons non seulement notre péché, mais aussi Celui qui nous en délivre. Le
“bon larron”, loin de tourner en dérision l’attitude et les paroles de Jésus
désirant sauver le monde, l’appelle “Jésus”, qui signifie “Dieu sauve” (seule fois dans la Bible où Jésus est appelé par
son seul prénom).
Jusqu’au dernier
soupir, Jésus accomplit sa mission. A ce malfaiteur repentant, condamné à mort,
il donne la plénitude du salut puisqu’il hérite, comme tous les saints, du
Paradis. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer de quelqu’un. Que notre
repentir et notre foi dans ce sauveur, qui nous aime passionnément, nous conduisent à la Vie dont il veut nous combler
dès aujourd’hui, et dans le monde à venir.
Les 2 900 catéchumènes de l’Eglise de France qui seront baptisés dans la nuit de
Pâques ne l’ont-ils pas trop bien compris ?
Bonne Semaine
Sainte et Joyeuses Fêtes Pascales !
AMEN !
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