mercredi 26 mars 2025

HOMÉLIE 4ème Dimanche Carême C - "Le Père prodigue" Luc 15, 1-32. - 30 Mars 2025

 

HOMÉLIE  4ème  Dimanche Carême C -  Luc 15, 1-32.

30 Mars 2025

 

"Le Père prodigue"

 

Quel est ce père qui accepte de donner son héritage à un fils qui veut le quitter et qui sans doute ne reviendra jamais ? D’habitude, un héritage, çà se reçoit quand le père est mort ! Mais ici, il est bien vivant !

Quel est ce père qui longtemps guette le retour de ce fils égoïste et ingrat pour se jeter à son cou, au lieu de lui poser mille questions sur les raisons de son retour ?       

Quel est ce père qui revêt ce fils d’un habit de fête, lui donne l’anneau à la main (qui équivaut à l’époque à la signature de son compte en banque) ; puis qui fait tuer le veau gras pour festoyer avec toute la maisonnée au lieu de le mettre à l’épreuve et de lui faire expier sa faute ?

Mais ce père a deux fils, le cadet, que l’on a surnommé "l’enfant prodigue" et l’aîné, resté à la maison. L’un comme l’autre n’ont guère de véritable amour pour ce père : le cadet égoïste et jouisseur ; l’aîné, servile, n’ayant avec son père qu’une relation de « donnant- donnant ».

Que va-t-il faire ?

Au cadet, il laisse faire son expérience mais l’attend. Lorsqu’il revient, il est saisi aux entrailles et le rétablit comme fils dans ses droits : ce pardon ouvre la porte de la vie, fait entrer dans le mystère de l’amour total et inconditionnel, qui ne se laisse pas décourager par les rejets ou l’indifférence. Le cadet devient libre, parce qu’il fait l’expérience de la gratuité de l’amour, le passage de la mort à la vie : « Mon fils que voila était mort et il est revenu à la vie ! »

Au fils ainé, le père manifeste tout autant sa tendresse : il sort à sa rencontre, il veut le délivrer de son attitude servile et utilitaire qui lui vaut de revendiquer des droits, mais aussi, d’être effroyablement jaloux, coléreux et enfermé sur lui-même : « Toi mon enfant, tu es toujours avec moi ! Et tout ce qui est à moi est à toi ! »

Ce père incroyable, c’est Dieu Lui-même. C’est Jésus, son Fils qui nous en parle parce que seul Lui Le connaît bien.

Il nous Le présente ainsi parce que dans notre cœur ou dans notre tête, nous avons bien souvent des images de Dieu à la ressemblance de ce que nous voyons chez les hommes. Dieu nous “juge” ; Dieu nous “punit”. (Nous avions rencontré cette représentation de Dieu dans l’Évangile de dimanche dernier à propos des réactions des gens dans le massacre des Galiléens par Pilate ou des victimes de la chute de la tour de Siloë, à Jérusalem). Ce sont des images fausses du Dieu de Jésus. Ce n’est pas compliqué : Dieu est comme Jésus. D’ailleurs, un jour, un des ses disciples, Philippe, lui demande : « Montre-nous le Père et cela nous serons suffit ! – Jésus lui dit : “Il y a si longtemps que Je suis avec vous  et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père… » Jn 14, 8-9.

Ce Dieu, n’est-Il pas le « Père Prodigue », qui rend à chacun dignité et liberté : par sa parole, par son regard, son émotion. Il nous l’a fait savoir par son Fils « qui est sorti » pour nous faire entrer dans sa maison, réconciliés avec Lui, avec nos frères et avec nous-mêmes.

Qui ne se retrouvera pas, peu ou prou, dans ces portraits de fils. L’un apparemment vertueux, fidèle mais à l’étroit, aliéné. L’autre, tout autant aliéné, égoïste, jouisseur, se perdant dans ses désirs jamais satisfaits.

Oui, en cette période de scrutin qui achemine les catéchumènes vers le Baptême, nous pouvons en toute confiance professer notre foi en ce Dieu tout-puissant, mais de la seule  toute-puissance de l’Amour et nous entendre dire chacun : « Toi mon enfant… ! ». Répondons à cet appel pressant et affectueux ; retrouvons la joie de Lui ouvrir nos cœurs pour entrer dans son amour gratuit et sans mesure pour « être toujours avec eux, Père, Fils et Esprit Saint ».

AMEN !

mardi 18 mars 2025

HOMÉLIE 3ème Dimanche Carême C - "Des faits divers qui appellent à la conversion : Mais quelle conversion ?" Luc 13, 1-9 – 23 Mars 2025

 

HOMÉLIE  3ème  Dimanche Carême C Luc 13, 1-9

23 Mars 2025

 

Des faits divers qui appellent à la conversion :

Mais quelle conversion ?

 

A l’occasion de l’événement tragique des Galiléens massacrés par les soldats de Pilate, tandis qu’ils offraient un sacrifice, Jésus pose à ses auditeurs la question : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient plus pécheurs que tous les autres… ? » Et il fait aussitôt allusion à un autre événement tragique, celui de la tour de Siloë qui s’est écroulée entraînant la mort de dix-huit habitants de Jérusalem. St Luc est le seul évangéliste à relater cet épisode de la vie de Jésus. Sans doute, parce que, originaire d’un monde païen où les dieux étaient pourvoyeurs de bienfaits, tout malheur était considéré comme une malédiction de leur part. Les juifs, comme les Apôtres n’étaient pas étrangers à cette manière de penser, qui attribuait toute maladie ou malheur à un péché commis par celui qui en était atteint ou même son entourage. Cela nous est relaté par St Jean, dans le récit de la guérison de l’aveugle-né, où surgit la question des Apôtres : « Rabbi, qui a péché pour qu’il soit né aveugle, lui ou ses parents ? ».(Jn 9,2)

Quelle représentation ont-ils de Dieu ? Un juge qui rétribue de façon implacable ? Ces malheurs ne sont-ils pas le fait de châtiments divins qui tombent sur des pécheurs ? Et le fait d’en être épargnés eux-mêmes ne les rassure-il pas sur leur propre “justice” ?

Ces tragédies rejoignent l’innombrable série des faits divers pour lesquels beaucoup cherchent des explications. Et lorsqu’ils n’en trouvent pas, ils sont tentés de mettre Dieu en cause : soit qu’Il punit, soit qu’Il ne nous aime pas ou qu’Il n’existe pas ! Certains ne l’ont-ils pas fait chaque fois que surviennent des cataclysmes ?

La pensée de Jésus est totalement autre. Il n’y a pas de lien direct de la part de Dieu entre le malheur et le péché : non ! Les Galiléens massacrés n’étaient pas plus pécheurs que les autres Galiléens ! Non ! Les habitants morts à Jérusalem sous la tour de Siloë n’étaient pas plus coupables que les autres habitants de Jérusalem ! Par contre, ces événements sont pour  Jésus une invitation pressante à se convertir : mais que faut-il convertir ?

La parabole du figuier qui ne donne pas de fruit va nous éclairer. Raisonnablement, un arbre qui ne donne pas de fruit au bout de trois ans épuise le sol et n’est bon qu’à être coupé. Quelqu’un de pécheur et qui ne se repent pas, doit être éliminé d’une façon ou d’une autre, semblent sous-entendre les rapporteurs du fait divers du massacre des Galiléens par Pilate.

« Si vous ne vous convertissez pas… », La conversion doit se faire, mais Dieu n’est pas comme ce propriétaire impatient, qui exige des fruits ; pour Lui, il en est tout autrement : « Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive… » (Ezéchiel 18, 23). Lui sait attendre patiemment que le pécheur change, et Il lui apporte ce qu’il lui faut, espérant qu’il pourra se transformer et porter du fruit. Dans la 2ème Lettre de St Pierre : « Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’Il a du retard ? Mais Il fait preuve de patience envers vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent mais que tous parviennent à la conversion » (2 P 3,9)

Alors, quelle est notre représentation de Dieu ? Comment accéder pleinement à sa miséricorde, c’est-à-dire Son amour pour chacun de nous, même loin et si différent de Lui ?  Tel que le Psaume 102 de ce Dimanche nous le présente « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » et tel que Jésus nous le manifeste envers St paul, le persécuteur des premiers chrétiens ; Zachée, le publicain haï par le peuple, comme Matthieu ; et jusque sur la Croix, pardonnant à ses ennemis et accueillant le bon larron ?

Sinon, vous mourrez spirituellement comme cette part d’humanité qui ne fait pas confiance à Dieu et le rejette en déformant ce qu’Il est et ses desseins bienveillants pour elle. Voilà ce qu’il nous faut convertir : une fausse image de Dieu, fabriquée par nos manières toutes humaines de voir les choses et les êtres.

Il est vrai que les malheurs peuvent ébranler notre foi en Lui : en fait, ils détruisent l’image païenne, que nous avons toujours au fond de nous-mêmes, d’un dieu pourvoyeur inlassable de bienfaits, et non  du Dieu qui se présente à Moïse et qui voit,  entend et connaît les souffrances de son peuple (Exode 3,7) et qui l’accompagne : Il est résolument avec nous contre tout mal, Lui qui n’est qu’Amour. Jésus ne donne pas de réponse au mystère du mal : il demande simplement que nous reconnaissions que les événements tragiques nous échappent bien souvent et que nous n’en sommes pas les maîtres ; il nous invite à les traverser sans jamais en attribuer la cause à Dieu et sans perdre confiance en son Amour infini.     

AMEN !

jeudi 13 mars 2025

HOMÉLIE 2ème Dim. Carême C La Transfiguration - "Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le"- Lc 9,28b-36 - 16 Mars 2025

 

HOMÉLIE 2ème   Dim. Carême  C La Transfiguration - Lc 9,28b-36

16 Mars 2025

 

 « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le »

 

      Quel est le sens de cet événement merveilleux sur la montagne  de la Transfiguration ?

      Jésus choisit trois disciples que l’on retrouvera plus tard au pied du Mont des oliviers, à Gethsémani, cette fois-ci, non pour une transfiguration mais pour une “défiguration”, celle de son agonie.    

      L’événement advient alors que Jésus prie. Son apparence extérieure devint “autre”. Au-delà, de son apparence extérieure, pour les apôtres, qui est Jésus ?

      Environ huit jours avant, nous signale le début du verset de l’évangile de ce jour, que le texte liturgique n’a pas retenu, Jésus avait posé à ses disciples la question : « Pour vous, qui suis-je ? ». Pierre avait répondu : « Tu es le Messie de Dieu ». Pierre, dans sa foi toute nouvelle, avait “vu”, au-delà des apparences, qui était Jésus.

         Aujourd’hui encore, pour nous qui es Jésus ? Le récit de la Transfiguration nous invite à Le découvrir grâce aux paroles et aux images du récit : ils nous font voir Jésus tel qu’Il est réellement, par le témoignage des trois Apôtres.

         « Son visage apparut  autre » Il faudrait traduire par « l’autre », car le mot est utilisé pour dire « l’un et l’autre » : c’est un dual (“étèron” Eteron et non “allon” allon qui signifie : autre, différent). Quel peut être l’autre visage du Christ ? Les Apôtres connaissaient son visage humain : ils contemplent à présent son visage divin. Son vêtement est brillant comme l’éclair et ils voient la “gloire” de Jésus, images symboliques attribuées à Dieu.

         Mais ils voient aussi deux personnages de l’Histoire du peuple de Dieu : Moïse, qui a reçu la Torah, hrwt,  l’enseignement contenant les volontés divines ; et Élie, qui fut le grand prophète, rappelant sans cesse les exigences de cette Torah de l’Alliance ; tous les deux ayant vécu bien des siècles auparavant. Et tous les deux étant morts dans des circonstances particulières : Moïse, face à la Terre Promise, et dont on n’a jamais retrouvé le tombeau, précise la Bible (Dt 34,6); et Élie, enlevé au ciel sur un char de feu (2 R 6,11) Les Apôtres sont entraînés à dépasser les apparences visuelles pour entrer dans ce monde définitif où ils retrouvent les grands croyants.

         De quoi parlent Moïse et Élie avec Jésus ? « De son Exode qui allait s’accomplir à Jérusalem ». Exode signifie “sortie, départ”. Son Exode sera la Passion et la sortie de cette vie, la mort que Jésus vient d’annoncer huit jours avant à ses Apôtres. Pierre  ne veut pas que cette vue du Christ transfiguré s’arrête ; il veut rester dans cette situation extraordinaire ; il a du mal à quitter sa vision "selon les choses de la terre" pour devenir "citoyens du ciel" écrivait St Paul aux Philippiens (Ph 3,18 - 2ème lecture de ce dimanche) : « Faisons trois tentes » Il ne s’agit pas de faire du camping sauvage mais  les tentes ne rappellent-elles pas celles du peuple de Dieu dans son Exode, au désert. N’est-ce pas dans la Tente de la Réunion où se trouvait l’Arche d’Alliance et les tables de la Loi que Dieu rencontrait Moïse et son peuple ? D’ailleurs, Dieu manifestait sa présence par « la nuée qui la couvrait de son ombre ». (Ex33, 7-10 ; 40,34-35). D’ailleurs, il est très probable que la scène se passe à l’automne, et que c’était la Fête des Tentes, Soukkot, fête juive la plus ancienne à l’occasion des récoltes de fruits et des premières pluies attendues depuis six mois. C’est au cours de cette fête qui durait huit jours que les juifs célébraient dans la joie le don de la Torah.

         Mais quelle est à présent notre Torah ?

N’est-ce pas Jésus Lui-même qui, à présent, nous conduit à Dieu par son Enseignement et sa Vie ? Il est :

ü  Celui qu’une voix céleste, celle de son Père, nous invite à découvrir comme le Fils qu’il a choisi, Dieu lui-même.

ü  Celui que nous sommes invités à accueillir et à garder dans notre cœur en l’écoutant.

ü  Celui que nous sommes invités à révéler autour de nous, après être redescendu de la montagne où nous sommes venus l’écouter et goûter sa présence, au-delà des apparences.

Voilà comment nos Messes dominicales peuvent être des “lieux de Transfiguration”, à condition de les voir au-delà des apparences, dans la foi aux signes que Jésus Lui-même nous a laissés : Sa Parole,  Son Pain de  Vie, la coupe de Son sang et la communauté d’Église, son Corps, rassemblée en son Nom.

AMEN !

vendredi 7 mars 2025

HOMÉLIE du 1er Dimanche de CARÊME- C. "Les Tentations du Christ" Lc 4,1-13 - 9 Mars 2025. –

 

HOMÉLIE du  1er Dimanche de CARÊME- C.

9 Mars 2025. – Lc 4,1-13

 

       Chaque année, le premier dimanche de Carême présente, sous des aspects divers selon les évangélistes, les tentations de Jésus, 40 jours au désert. 40jours, 40 semaines pour façonner un petit d’homme : temps de gestation, moment clé de la Vie du Seigneur.

 Le diable (dia-bolos [dia- ballw: jeter] = celui qui se jette en travers) sait très bien qui est Jésus. Il va lui suggérer de faire ce que les hommes ne peuvent pas faire et donc de renoncer d’être un homme comme tout le monde: « Si tu es le Fils de Dieu…», fais ce que les hommes ne peuvent pas faire ! Or Jésus a voulu éprouver ce qu’éprouve l’humanité dans sa fragilité, sans tricher, de façon à l’épouser et la sauver radicalement, et même, la diviniser. Il s’expose donc aux tentations comme nous le sommes nous-mêmes.

Mais tout d’abord une remarque de vocabulaire à propos du mot ‘‘tentation’’. Le texte grec original utilise : Péirasmon (peirasmon) qui signifie ‘‘épreuve’’. Jésus n’est donc pas tenté, mais éprouvé. Il ne subit donc pas un test de séduction, culpabilisant, dans une perspective moralisante, mais une expérience vitale et spirituelle qui relève d’un combat pour la vérité. « La tentation hypnotise,  L’épreuve galvanise »     

Comment va-t-Il affronter ces épreuves ?

D’abord en puisant sa force dans la Parole de Dieu elle-même, celle que nous trouvons dans les Saintes Écritures et dans le cas présent, celle de la Première Alliance (Ancien testament) :

 « L’homme ne se nourrit pas seulement de pain, mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8,3)

« C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte » (Dt 6,13)

 « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu » (Dt 6,16)

En même temps, Jésus va mettre en lumière les trois  tentations fondamentales qui nous séduisent régulièrement:  

- Vouloir constamment acquérir et posséder davantage de biens matériels alors que nous avons ce qu’il faut. Mais plutôt porter son attention et son désir sur ce qui nourrit vraiment notre cœur, notre esprit, nos projets et bien sûr, partager.

- Vouloir tout dominer, décider seul, avoir le dernier mot sans tenir compte de l’entourage. Mais reconnaître et aimer ce Dieu, qui dans son dessein bienveillant, ne cesse de veiller sur nous, particulièrement lorsque nous traversons une épreuve. Le rencontrer dans la prière

- Refuser une épreuve ou un échec et en attribuer la  responsabilité aux autres ou même à Dieu : « Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour qu’il m’arrive cela ! »

Plus tard, lorsque Jésus se verra demander par les Apôtres d’apprendre à prier, Il leur donnera le Notre Père. La première partie est à rebours de l’attitude du diable :

Notre Père qui es aux cieux

Que ton Nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

 Mais la seconde partie formule nos demandes pour ne pas entrer en tentation :

Donne-nous aujourd’hui notre Pain "supersubstanciel

(Jésus, Pain de Vie)

Remets-nous nos dettes comme nous l’avons remis à nos débiteurs

Ne nous porte pas à "Épreuve" (Massa et Mériba : Ex 17,7)

(où les fils d’Israël mirent Dieu au défi)

Mais délivre-nous du Malin ((Arrière de moi Satan !)

Quand nous nous sentons affectés par l’une de ces «3 épreuves/tentations, invoquons le Père avec la prière de Jésus, le Notre Père.

 

Pour finir, écoutons St Paul qui écrivait aux Romains (2ème Lecture):  « C’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste »: faire de notre combat dans les épreuves, forts de la Parole de Dieu, une offrande qui Lui soit agréable et Lui rende gloire, telle est la corbeille (1ère Lecture : Dt 26,4) que nous pourrons déposer avec les catéchumènes que, ce Week-end, nos évêques appellent au baptême pour Pâques.

AMEN !.