jeudi 11 avril 2019

Dimanche des RAMEAUX et de la PASSION du CHRIST. C Le “bon larron” Lc 22,14-23,56 – 18 Avril 2019 –


DIMANCHE DES RAMEAUX
ENTREE MESSIANIQUE DU SEIGNEUR A JERUSALEM –

Frères et sœurs bien aimés,
Pendant 40 jours, nous avons préparé nos cœurs
par le prière, la pénitence et le partage ;
Et nous voici rassemblés au début de la Semaine Sainte
pour commencer avec toute l’Eglise
 la célébration du Mystère Pascal.
Aujourd’hui, le Christ entre à Jérusalem, la Ville Sainte,
 où Il va mourir et ressusciter.
Pour accueillir “Celui qui vient au Nom du Seigneur",
les gens de Jérusalem l’accueillent en le saluant avec des rameaux.
Ces rameaux de feuillage toujours verts
veulent nous rappeler que la vie ne finit pas.
 Ils évoquent la puissance de l’Amour de Jésus
et sa victoire sur la mort et sa résurrection.


Homélie après L'Évangile de l’entrée de Jésus dans Jérusalem Lc 19,28-40

Jésus demande à ses disciples d’aller chercher un petit âne. Pourquoi ? Le prophète Zacharie avait prédit que le roi d’Israël viendrait à Jérusalem « juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon tout  jeune » (Za 9,9). Jésus non seulement accomplit l’Ecriture, mais se montre plein d’amour pour son peuple : Il ne monte pas sur un cheval qui était un animal puissant, réservé à la guerre, mais sur un âne qui est un animal doux, humble, fidèle, robuste, qui ne fait jamais de mal aux enfants. Les propriétaires de l’âne le comprennent très bien et ils le  prêtent volontiers au Seigneur.




HOMELIE  Dimanche des Rameaux et de la Passion.  C  
Lc 22,14-23,56 – 18 Avril 2019 –

Le “bon larron”

Face à la dérision des chefs “du politiquement et religieusement correct” de l’époque, devant la soldatesque qui se moque de lui et du malfaiteur qui l’injurie, Jésus reste silencieux. N’est-il pas uni à toutes les victimes de la dérision, du déni ou de la violence politique ou médiatique, persécutées parce qu’elles cherchent la justice, le partage des biens et ressources entre tous, le respect de la nature, de la vie ou de toute foi religieuse ?
Les ennemis de Jésus le somment de se “sauver Lui-même”, autrement dit, ils le mettent au défi de démontrer sa toute-puissance divine à laquelle, évidemment, ils ne croient pas. Jusqu’au bout, ils se sont trompés de dieu.
L’autre malfaiteur vient-il à reconnaître ses torts et à s’adresser à Jésus, lui demandant de “se souvenir de lui lorsqu’il viendra inaugurer son Règne” que Jésus lui répond aussitôt : “Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis”. Le salut est donné dès que nous reconnaissons non seulement notre péché, mais aussi Celui qui nous en délivre. Le “bon larron”, loin de tourner en dérision l’attitude et les paroles de Jésus désirant sauver le monde, l’appelle “Jésus”, qui signifie “Dieu sauve” (seule fois dans la Bible où Jésus est appelé par son seul prénom).
Jusqu’au dernier soupir, Jésus accomplit sa mission. A ce malfaiteur repentant, condamné à mort, il donne la plénitude du salut puisqu’il hérite, comme tous les saints, du Paradis. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer de quelqu’un. Que notre repentir et notre foi dans ce sauveur, qui nous aime passionnément, nous conduisent à la Vie dont il veut nous combler dès aujourd’hui, et dans le monde à venir.  Les 2 900 catéchumènes de l’Eglise de France qui seront baptisés dans la nuit de Pâques ne l’ont-ils pas trop bien compris ?
Bonne Semaine  Sainte et Joyeuses Fêtes Pascales !
AMEN !


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